Top 5 des raisons de venir voir l'exposition Maîtres et merveilles

Le Top 5 des raisons de découvrir l’exposition Maîtres et merveilles

 

 

 

1 - Une exposition distinguée

 

Preuve de sa grande qualité, l’exposition Maîtres et merveilles a reçu le prestigieux label Exposition d’intérêt national, décerné par le ministère de la Culture et le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté. Seules quelques expositions françaises le reçoivent. Et ce n’est pas tout ! L’exposition est également placée sous le haut patronage du président de la République française, du président de la République fédérale d’Allemagne et de la présidente de la Confédération suisse.

 

Ces distinctions sont un gage de qualité ! Effectivement, l’exposition se distingue par la pertinence de son sujet, rarement traité en France, ainsi que par la grande richesse des collections de peintures germaniques qu’abrite le musée des Beaux-Arts de Dijon, notamment grâce au généreux don de Marie-Henriette Dard en 1916, comprenant 21 panneaux allemands et 18 panneaux suisses.

 

Autre atout majeur : la qualité des dispositifs de médiation proposés. Au cœur de l’exposition, la salle l’Atelier du peintre permet de se familiariser avec le travail des maîtres de l’époque, tandis que La lumière fut restitue l’éclairage médiéval des retables dans les églises. À tout cela s’ajoute également la riche programmation culturelle autour de l’exposition !

 

2 - Un sujet très peu connu en France

 

 

Le sujet de la peinture germanique est peu connu en France et pour cause : les œuvres de cette période sont rares dans les collections françaises ! Qui dit peinture rare, dit également rares expositions sur le sujet : il faut remonter à l’après-guerre pour trouver en France des expositions qui traitent d’un sujet similaire.

 

Grâce au programme de recherche de l’INHA, les peintures germaniques dans les collections françaises ont pu être recensées et revalorisées. Ce travail a permis de répertorier et de mieux connaître les peintures conservées sur le sol français, en identifiant les attributions et l’iconographie. Maîtres et merveilles est donc l’opportunité idéale pour découvrir cet univers passionnant et peu représenté !

 

3 - Des œuvres exceptionnelles des collections françaises

 

Les peintures germaniques regorgent de trésors, qui bien souvent, sont conservés dans des lieux confidentiels, comme les réserves des musées ou les sacristies d’églises. Maîtres et merveilles est donc une occasion unique d’admirer des œuvres habituellement non visibles du public ! En voici quelques-unes pour vous mettre l’eau à la bouche.

 

Un regroupement exceptionnel de panneaux

 

 

Cette exposition permet de présenter pour la première fois au public un regroupement de panneaux anciennement séparés et conservés dans différents musées. Parmi ces derniers, vous retrouverez le tableau de La Mort de la Vierge (conservé à Cologne), présenté proche de La Vierge à l’Enfant sur le croissant de lune (conservé à Colmar): ces deux panneaux pourraient n’en avoir formé qu’un seul. La Vierge de douleur (conservée à Paris), dont la finesse du visage et le travail de cristallisation des larmes de la vierge représentée sont remarquables, est rapproché pour la première fois du Christ de Douleur (conservé à Vienne en Autriche), pour des raisons stylistiques et techniques.

 

L’Empereur Auguste et la sibylle de Tibur

 

 

C’est l’une des œuvres phares de l’exposition et pour cause, elle comporte des innovations stylistiques issues d’influences flamandes. Le rendu des détails est remarquable tant au niveau des textures des vêtements, des détails des bijoux ou encore des reflets de la lumière portés sur les ornements des personnages. Cette peinture fait partie d’un immense ensemble de panneaux de retables : une dizaine d’autres tableaux sont conservés notamment dans les musées de Bâle et de Berlin, formant ensemble le Retable du Miroir du salut.

 

Volets d’un retable de la Passion

 

 

Le musée des Beaux-Arts de Dijon détient la plus grande collection en France de l’atelier du Maître à l’œillet et au brin de lavande. Cet atelier a la particularité de laisser sa signature sur ses œuvres, ce qui permet ainsi de suivre l’évolution de sa peinture. D’abord signée par deux œillets coupés, puis l’une des deux fleurs remplacées par un brin de lavande, cette marque semble faire référence à une association de peintres partageant une même façon de travailler. Mais cette signification n’est pas encore complètement élucidée !

 

La décollation d’une vierge 

 

 

Conservé dans un lieu peu accessible au public (l’église de Chambon-sur-Voueize dans la Creuse), ce panneau est mis en valeur grâce à l’exposition Maîtres et merveilles. Le travail scientifique de l’INHA a permis de proposer une nouvelle iconographie et de le rapprocher d’un retable dont les différents éléments sont aujourd’hui dispersés. L’œuvre est notamment remarquable par le travail délicat des brocarts appliqués sur le vêtement de la sainte.

 

Retable de l’Adoration des marges

 

 

Cet objet est un exemple rare de retable complet dans les collections françaises : en effet, il conserve encore sa caisse et ses volets peints. L’ensemble propose une palette de couleurs riches et des contrastes fortement marqués, ainsi qu’un soin particulier apporté aux détails. Cette œuvre très fragile est un prêt exceptionnel du musée de la Cour d’Or de Metz.

 

4 – Contes et légendes  

 

 

Les œuvres présentées sont riches en histoires et détails savoureux ! Lorsque l’on s’attarde sur chacune des peintures, les personnages semblent prendre vie et prennent plaisir à nous conter leurs aventures. Saviez-vous que dans le Saint Georges combattant le dragon, Saint Georges avait pendant longtemps été pris pour Jeanne d’Arc ? Connaissez-vous l’histoire racontée sur la Châsse reliquaire de saint Laurent ? Aviez-vous remarqué les animaux qui se glissent dans les décors des volets du retable de la Passion ?

 

5 – Découvrir les styles de la peinture germanique

 

 

La peinture germanique réserve bien des surprises. Ses nombreuses couleurs chatoyantes et ses fonds d’or en sont l’une des caractéristiques, mais ce n’est pas tout.

À travers les œuvres, vous pouvez parcourir la mode et les tendances vestimentaires du XVe siècle. Entre étranges chausses ou tuniques colorées, les œuvres sont le reflet de la mode de l’époque !

 

Ouvrez bien l’œil : à travers le fabuleux bestiaire que l’on retrouve dans bon nombre d’œuvres, vous pourrez apercevoir des animaux cachés, étranges et surprenants. Lequel sera votre préféré ?

 

Des peintures contrastées : la peinture germanique offre à voir aussi bien des scènes douces telles l’adoration des mages mais également des scènes plus violentes, comme la crucifixion ou la flagellation du Christ.

 

Retrouvez toutes les informations sur l’exposition ici

 

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