Halloween au musée

 

Halloween au musée : oserez-vous venir voir ces œuvres terrifiantes ?

 

À l'occasion de cette fête où surgissent monstres en tout genre, voici une sélection d'œuvres issues des collections des différents musées... Âmes sensibles, s'abstenir ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armé de son épée dans le dos, Shōki est là pour veiller... D'origine chinoise, ce personnage est le protecteur des chasseurs de démons dans la culture  populaire japonaise. Ce drôle de démon vous attends au musée des Beaux-Arts, dans les salles de l'exposition temporaire À portée d'Asie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Célèbre actrice, Sarah Bernhardt était également peintre et sculptrice. Fascinée par la mort et le macabre (on raconte qu'elle dormait dans un cercueil !) elle représente ici un personnage d'une pièce de Victor Hugo. Pour le rencontrer, rendez-vous au musée des Beaux-Arts salle 40. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réalisés avec les cheveux d’une personne chère (morte ou vivante, à vous de choisir !), ces petits cadres permettaient de marquer des moments importants de la vie (enfance, mariage…), ou de se souvenir d’un défunt. Il est à retrouver au musée de la Vie bourguignonne, dans la salon André. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette créature créature fantastique aux longues oreilles pointues et aux pattes griffues, qui est un sommier d'arcature de l'église Notre-Dame de Dijon, est probablement une création du XIXe siècle, réalisée d'après un modèle original médiéval. Située au musée archéologique dans la Nef, on dit que la nuit elle descend de son présentoir pour errer dans le musée... Aurez-vous le courage de lui rendre visite ?  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreuses œuvres méconnues du public sont également conservées dans les réserves. Prêts pour ce tour d'horizon des œuvres effrayantes ? 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commandé pour un cours d'anatomie de l'Académie des Sciences, arts et belles-lettres de Dijon, cette peinture reprend une des figures d'écorché qui ont rendu célèbre Gautier d'Agoty tant elles mêlaient "horreur et splendeur viscérale". (Collection d'arts graphiques) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien d'effrayant dans ce squelette nonchalamment accouché, il a même l'air sympathique, non ? C'est parce qu'il s'agit d'une étude anatomique destinée à mieux comprendre le corps humain. (Collection musée des Beaux-Arts) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui disparue, cette statue figurant un démon ailé et cornu aurait eu toute sa place dans nos salles pour Halloween ! (Collection musée des Beaux-Arts) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà bien loin des scènes galantes caractéristiques de l'art de François Boucher, qui se plaît ici à étudier deux têtes de cadavres semblant converser comme des vivants. (Collection d'arts graphiques) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monstre légendaire de Couches-les-Mines, serpent apocalyptique ou dragon, dévoreuse d’enfant, la Vivre aurait semé la terreur depuis le Moyen-Âge. En 1948, la fête de la Vivre est immortalisée en carte postale. (Collection musée de la Vie bourguignonne) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effrayant ce chat ? Pour les oiseaux en tout cas oui ! Disposé dans les arbres, il servait à les effrayer pour protéger les fruits. (Collection musée de la Vie bourguignonne) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Cet étrange amas de fourrure est en réalité un manchon, servant à se tenir les mains bien au chaud. (Collection musée de la Vie bourguignonne) 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Démon Shoki
Démon Shoki

Armé de son épée dans le dos, Shōki est là pour veiller... D'origine chinoise, ce personnage est le protecteur des chasseurs de démons dans la culture  populaire japonaise. Ce drôle de démon vous attends au musée des Beaux-Arts, dans les salles de l'exposition temporaire À portée d'Asie

 

Kawanabe Kyo¯ sai 河鍋暁斎 (1831-1889) , Sho¯ki 鍾馗 chassant un démon , Japon, fin de l’époque Edo (1603-1868), v. 1885-1889, encre et pigments sur papier , H. 132 ; L. 60 cm Paris, Beaux-Arts de Paris, inv. pc 37264 © Beaux-Arts de Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image Beaux-arts de Paris

Le Fou et la Mort
Le Fou et la Mort

Célèbre actrice, Sarah Bernhardt était également peintre et sculptrice. Fascinée par la mort et le macabre (on raconte qu'elle dormait dans un cercueil !) elle représente ici un personnage d'une pièce de Victor Hugo. Pour le rencontrer, rendez-vous au musée des Beaux-Arts salle 40.

 

Sarah Bernhardt, fondeur, G. Martin, Le Fou et la Mort, 1877, bronze, inv. DG 2006-15 Donation Pierre et Kathleen Granville, 2006
© Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay

Cadre cheveux
Cadre cheveux

Réalisés avec les cheveux d’une personne chère (morte ou vivante, à vous de choisir !), ces petits cadres permettaient de marquer des moments importants de la vie (enfance, mariage…), ou de se souvenir d’un défunt. Il est à retrouver au musée de la Vie bourguignonne, dans la salon André. 

 

Anonyme, cadre à cheveux, bois, verre, cheveux, laiton, fin XIXe siècle, inv.82.32.1

Créature
Créature

Cette créature créature fantastique aux longues oreilles pointues et aux pattes griffues, qui est un sommier d'arcature de l'église Notre-Dame de Dijon, est probablement une création du XIXe siècle, réalisée d'après un modèle original médiéval. Située au musée archéologique dans la Nef, on dit que la nuit elle descend de son présentoir pour errer dans le musée... Aurez-vous le courage de lui rendre visite ?

 

musée archéologique 

Gautier d'Agoty
Gautier d'Agoty

Commandé pour un cours d'anatomie de l'Académie des Sciences, arts et belles-lettres de Dijon, cette peinture reprend une des figures d'écorché qui ont rendu célèbre Gautier d'Agoty tant elles mêlaient "horreur et splendeur viscérale".

 

Jacques Fabien Gautier d'Agoty (1711-1785), Ecorché d'homme vu de face, 1765, huile sur toile, inv. 2005-0-85 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay

Jean Dampt, Squelette appuyé à une colonne
Jean Dampt, Squelette appuyé à une colonne

Rien d'effrayant dans ce squelette nonchalamment accouché, il a même l'air sympathique, non ? C'est parce qu'il s'agit d'une étude anatomique destinée à mieux comprendre le corps humain.

 

Jean Dampt, Squelette appuyé à une colonne, fin XIXe siècle, plume et crayon sur papier, inv. 1993-13-13  Don de la Société des Amis des Musées de Dijon avec le concours du Conseil Régional de Bourgogne (F.R.A.M.), 1993 © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay
 

Démon du jour
Démon du jour

Aujourd'hui disparue, cette statue figurant un démon ailé et cornu aurait eu toute sa place dans nos salles pour Halloween !

 

Guy-Bernard Lhomme de Mercey, Le Démon du jour, 1849, plâtre, inv. CA 1049 Don : Lhomme Guy-Bernard © Musée des Beaux-Arts de Dijon/image documentaire

François Boucher
François Boucher

Nous voilà bien loin des scènes galantes caractéristiques de l'art de François Boucher, qui se plaît ici à étudier deux têtes de cadavres semblant converser comme des vivants.  

 

François Boucher (1703-1770) Etude de têtes de cadavres, sanguine, inv. Alb. TH A 5 f° 56  © Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay

La Vivre
La Vivre

Monstre légendaire de Couches-les-Mines, serpent apocalyptique ou dragon, dévoreuse d’enfant, la Vivre aurait semé la terreur depuis le Moyen-Âge. En 1948, la fête de la Vivre est immortalisée en carte postale.

 

R. Maniglier, La Vivre, carte postale, 1948, inv. D 84.5.822 (dépôt de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon)

Chat
Chat

Effrayant ce chat ? Pour les oiseaux en tout cas oui ! Disposé dans les arbres, il servait à les effrayer pour protéger les fruits.

 

Anonyme, Effaroucheur, fer peint, verre, inv. 82.65.4

Manchon
Manchon

 Cet étrange amas de fourrure est en réalité un manchon, servant à se tenir les mains bien au chaud.

 

C. Baesecke, Manchon, fourrure doublure satin, fin XIXe siècle, inv.75.13.103.1